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#1 MON EAU A DE LA VALEUR !

Situé sur la commune d’Ayent au fond du vallon de la Lienne et au pied du col du Rawyl, le barrage de Tseuzier (ou du Rawyl) mesure 156 mètres de hauteur pour 256 mètres de longueur. Son réservoir a une capacité de volume de 50 millions de m3 et s’étend sur une superficie de 85 ha pour 1,3 km de longueur. La production d’électricité est ainsi assurée par 3 centrales : la centrale de Samarin qui atteint 0,9 MW de puissance, la centrale de Croix qui atteint 66 MW ainsi que la centrale de Saint-Léonard qui peut produire jusqu’à 17 MW (source : www.fr.wikipedia.org).

En plus de son usage hydraulique, l’eau du barrage de Tseuzier est utilisée pour alimenter en eau potable les communes d’Ayent, d’Icogne et Lens ; elle est également utilisée pour irriguer les cultures via notamment le Grand bisse d’Ayent. De plus, l’eau du barrage sert à la production de neige de culture pour enneiger les pistes du domaine skiable de Anzère. En moyenne 480’000 m3 d’eau du barrage sont filtrés pour les besoins en eau potable pour la commune d’Ayent et 140’000 m3 sont dédiés à l’enneigement mécanique. Des volumes comparables sont utilisés par la commune de Icogne. Comme de nombreuses autres communes propriétaires du droit d’usage de l’eau, la commune d’Ayent – ensemble avec les autres communes concédantes – devra négocier d’ici 2037 le retour de concession pour l’exploitation de cet aménagement. Ce processus est en général long et fastidieux (il dure en moyenne 15 ans !) en plus d’être très complexe.

PROBLÉMATIQUE

Pour négocier au mieux la valeur des nouvelles concessions, il faut tenir compte de nombreux paramètres, comme l’état de l’aménagement hydroélectrique ainsi que la valeur de la partie sèche. Ces points doivent être étudiés et caractérisés tout en tenant compte des risques financiers et de la recherche de potentiels partenaires.

Dans un contexte de changement climatique avec la raréfaction de la ressource en eau, il est dorénavant nécessaire de réévaluer les secteurs prioritaires bénéficiant de droits d’usages sur l’eau, tout en tenant compte des intérêts économiques, sociétaux et environnementaux. Ces points ajoutent des paramètres supplémentaires à l’équation et complexifient encore la modélisation. Comment dès lors donner une juste valeur à l’eau en fonction de ses différents usages.

Les communes n’ont de plus souvent pas les compétences nécessaires pour réaliser ces études (source : www.lenouvelliste.ch).

Pour prioriser au mieux les différents usages ainsi que valoriser au bon niveau chaque litre d’eau disponible, on aimerait donc bénéficier d’un outil qui permette d’attribuer une valeur à l’eau, en fonction des différents usages qui peuvent être faits et des besoins de la population. Cet outil pourra servir de guide ou d’aide à la décision pour les communes, en particulier pour les soutenir lors de la planification d’investissements à long terme sur le réseau d’eau ou pour la tarification de l’eau en fonction des usages.

AXES D’INNOVATION SOUHAITÉS

  • Un outil simple, facilement accessible et user friendly
  • Pouvoir calculer la valeur de l’eau en fonction de critères prédéfinis
  • L’outil doit pouvoir fournir des arguments pour les communes face aux exploitants lors des retours de concessions

CONTACT

Christophe Beney

Président

Commune d’Ayent

+41 27 399 26 26

christophe.beney@ayent.ch

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LE PORTEUR DU CHALLENGE

La commune d’Ayent s’étend sur tout le flanc droit de la vallée du Rhône, de St-Léonard au sommet du Wildhorn qui constitue la séparation des eaux des alpes bernoises et la frontière entre les cantons du Valais et de Berne. Elle dénombre environ 4’200 habitants pour une superficie totale de 5’502 ha. Son point le plus bas se situe à 508m tandis que le point le plus haut culmine à 3’247m (sommet du Wildhorn).